De la success story d’une néobanque en France à l’internationalisation d’un modèle
Le Directeur Général de Nickel dresse un bilan plus que positif de l’année 2019 pour Nickel. Ce bilan est également l’occasion pour lui de revenir sur les ambitions du groupe à horizon 2024. Entre développement à l’international et forte croissance du nombre de clients en France, les cinq années à venir s’annoncent pleines de promesse pour Nickel, qui désormais Groupe Nickel depuis la création de sa filiale.
Auteur
Jacques-Olivier Schatz
Directeur-général du groupe Nickel
Nickel est un vrai succès en France, comment expliquer ce succès ?
Nickel peut se permettre de revendiquer 1,5 million de clients, un chiffre conséquent et qui n’est pas prêt de baisser ! L’une des principales clés du succès de Nickel a été le partenariat tissé avec la fédération des buralistes, qui permet à la marque d’être disponible aujourd’hui dans plus 5 500 points de vente partout en France, et à terme dans 10 000, ce qui en fera le premier réseau de distribution de comptes courants en France.
L’autre grande force de Nickel est son offre, simple et lisible, qui nous confère aujourd’hui un taux de satisfaction client de 93%. Ce chiffre, plus que positif est, pour nos 350 collaborateurs, une véritable fierté. C’est le fruit d’un travail d’équipe de plusieurs années. Tous ces chiffres encourageants nous donnent aujourd’hui l’envie de viser plus loin et toucher d’autres pays…
Justement, quels sont les grands chantiers de Nickel dans les 5 années à venir ?
En France, nous visons les 4 millions de clients d’ici 2024. Nickel s’est toujours développé par le biais du bouche-à-oreille. A mesure que Nickel croît, nous avons décidé d’investir dans le marketing ce qui devrait permettre au produit d’attirer toujours plus de monde.
Au niveau des points de vente, j’en parlais tout à l’heure, nous travaillons aujourd’hui avec 5 500 buralistes en France. D’ici 2024, ce seront 10 000 buralistes partenaires qui distribueront l’offre Nickel. Fort de sa croissance, Nickel continuera également de recruter. Nous allons embaucher 100 personnes par an pour soutenir notre développement
Et à l’étranger ?
Nous allons lancer Nickel à l’international, en Europe plus précisément, dans 7 pays, d’ici à 2024, en commençant par l’Espagne dès 2020.
Comment allez-vous pénétrer le marché espagnol ?
Nickel va s’appuyer sur un partenaire local nommé Fenamix. Très proche de notre réseau français des buralistes de part son implantation et sa vocation de proximité, ce réseau de 6 500 points de vente indépendants de débits de tabac, de marchands de journaux ou encore de supérettes distribue également les loteries et jeux de paris sportifs de l’état espagnol. La phase de test est prévue au printemps 2020, à Valence.
Qu’est-ce qui vous fait penser que vous allez réussir à l’étranger aussi bien qu’en France?
Nickel est le compte pour tous, qui que vous soyez et où que vous soyez. Cette bienveillance qui fut l’un de nos piliers fondateurs est totalement universelle et fait sens aussi bien en France qu’à l’étranger. Même si le buraliste, tel que nous le connaissons en France, n’existe pas à l’étranger, nous saurons trouver les bons partenaires locaux qui réunissent les mêmes composantes fortes que nos buralistes français à l’instar de Fenamix en Espagne. Le besoin d’inclusion bancaire est partout! Nous sommes très confiants pour la suite.